Il faisait chaud.
Non pas que la chaleur m’indispose, mais il fait plus chaud qu’a l’habitude dans cette région. Ma dernière mission avait été un échec, et j’avais laissé le vase précieux que l’on m’avait chargé de protéger se faire briser. C’était une mission indépendante qui n’avait aucun lien avec le village, mais j’avais remboursé les dégâts de manière à ce que le propriétaire puisse s’en racheter une bonne dizaine. Pourtant, j’étais peiné que j’aie terni la réputation du village.
J’avais été surpris par une escouade de ninjas sans villages, ayant la puissance de Chunnin qui m’ont attaqué dès qu’ils ont pu savoir avec certitude de quel village je venais, et puisque je concentrait mes efforts sur le vase, ils ont cru qu’il était important pour Suna. Par contre, une fois qu’ils eurent détruit l’objet, j’ai concentré toute mon attention sur ma vengeance. Bilan, trois d’entre eux décédés et le quatrième assez blessé pour être interrogé, que j’ai laissé aux ninja aux portes du villages pour l’interrogation.
Sur mon chemin vers le bureau de mon Kazekage, Je remarquai un Genin marchant devant qui semblait déterminé à aller au même endroit que moi. J’étais juste à portée d’ouie pour entendre qu’il me cherchait. Je m’approchai à la vitesse suffisante pour qu’un Genin ne puisse s’apercevoir de mon déplacement, sans toutefois pousser le zèle à faire une trop grande dépense d’énergie, et je lui dis tout simplement :
''Je suis Mouretsu.''
Je me demandai pourquoi un Genin cherchait à me parler. Rare étaient ceux parmi eux qui n’avaient pas secrètement peur de nous, car j’avoue que les Jûunins sont assez impitoyables avec les ninjas de niveau inférieur, s’amusant à les faire peur et à les rabaisser pour qu’ils cherchent à améliorer leur puissance. Personnellement, ils me laissent indifférents, sauf si comme celui-ci, ils cherchent à me contacter. Le reste dépend de mon humeur….
Une fois que j’aie entendu ce qu’il me proposait, je pris une minute de réflexion. Je n’avais jamais eu d’élèves avant, mais je ne voulais pas prendre trop d’initiatives trop rapidement. Je lui proposai donc, en me penchant à sa taille et en le regardant dans les yeux avec un visage impassible:
''J’ai une proposition à te faire. Nous allons voir notre Kazekage et tu lui proposeras ton idée. Si il accepte, je verrais ce que je peux faire de toi…
Sache toutefois que rien n’est gagné… Tout dépendra de comment tu t’exprimeras devant le sixième…''
Je le suivis, lui qui escaladait déjà les marches menant au bureau.
Ah la jeunesse….